Bonjour à toutes et à tous !
Aujourd’hui, nous allons voir la progression des tracés du relief de la carte. Pour donner plus de réalisme à ces tracés, il est essentiel de déterminer, à l’échelle mondiale de la planète créée, les mouvements des plaques tectoniques. Cela va nous permettre de mettre plus facilement en place les chaînes de montagnes et autres massifs. Comprendre les mouvements de la géologie terrestre est important, afin de le retranscrire au mieux sur les cartes dessinées.
Tout d’abord, il s’agit d’établir une échelle de couleurs selon les altitudes. Après plusieurs essais, je suis arrivé à ce dégradé :
Les tonalités sont donc déterminées en fonction des altitudes. La plus claire (à gauche), correspondant aux altitudes de 0 à 100m, la suivante allant de 100 à 250m, puis de 250 à 500m, etc. La dernière teinte concernera les reliefs supérieur à 4000m d’altitude, en relative petite quantité.
Le niveau le plus bas (0-100m) ayant déjà été tracé antérieurement, je trace par dessus la couche de 100 à 250m d’altitude.
Ensuite, je continue avec la couche du dessus, etc. Une fois toutes les couches tracées, on obtient ce résultat :
Une fois tous les reliefs tracés, l’on passe aux rivières. Pour les rendre le plus réaliste possible, je commence par tracer tout le cours avec un trait uniforme. Puis à l’aide de l’outil ciseaux, je divise le tracé en plusieurs segments et j’en réduis la taille, au fur et à mesure que l’on arrive à la source. J’arrive ainsi à ce résultat :
On a maintenant une bonne base de carte pour y tracer le reste que sont les frontières, les villes et réseaux de transports. Nous verrons par la suite commencer tracer des cartes politiques, etc. Pour le moment, concentrons nous sur les frontières. Je commence par tracer la frontière du pays.
Je trace ensuite les frontières des pays étrangers
Pour mettre en valeur le pays sur lequel je travaille, je vais éclaircir les autres. Pour ce faire, je duplique le tracé de la frontière et je le continue jusqu’au cadre afin de créer un tracé fermé. Je lui applique ensuite un fond blanc que j’opacifie selon le besoin et je supprime le contour. On obtient donc quelque chose comme ça :
Maintenant, je peux passer aux frontières intérieures. Je commence par tracer les différents états, puis les subdivisions administratives que sont les arrondissements.
Comme vous pouvez le remarquer, les lignes tracées ne sont pas opaques à 100%. Lorsque l’on réduit l’opacité de deux éléments indépendants dans Illustrator, ils vont se superposés, un peu comme deux calques. Le résultat des deux éléments superposés donnera donc un trait plus foncé. Pour palier à ce problème, je réunis les traits dans un même calque que je subdivise en deux sous-calques. J’applique ensuite sur le calque principal en le sélectionnant (en prenant soin de cliquer sur le rond) l’opacité que je souhaite. Ici, j’ai baissé l’opacité à 20%, ce qui permet de voir les traits sans qu’ils soient omniprésents et brouillent la lecture de l’ensemble.
Sur la carte que je souhaite faire, le relief est un élément important. Seulement, lorsque je commence à rajouter les villes puis, par la suite, les réseaux de transports et divers symboles, la lecture du relief devient impossible. Après quelques recherches, je suis tombé sur les cartes du magazine National Geographic. Ces dernières, extrêmement complètes et étoffées, offrent une lecture très simple du relief, comme sur cet exemple.
L’ombrage du relief m’a toujours semblé difficile à faire, et puis je me suis lancé. Avec le pinceau Illustrator et l’une des formes disponibles par défaut, j’ai réussi à obtenir un résultat relativement satisfaisant, présenté ci-dessous.
Avec cette technique, on arrive à lire à la fois le relief mais également les informations supplémentaires, notamment sur les divisions administratives du pays. J’ai donc continué sur ma lancée et aujourd’hui, je suis arrivé à ce résultat :
Ce travail est un travail de longue haleine et représente plusieurs heures de dessin… heureusement pour moi (et pour mon ordinateur), le plus gros est fait, les reliefs se situant à l’ouest étant relativement faibles et peu nombreux. Après cette étape, je pourrai continuer le placement des villes, tâche que j’ai déjà commencé comme vous avez pu le constater auparavant.
Comme on peut l’apercevoir en bas à gauche, une ébauche de cartouche a été commencée avec deux traits alternativement blanc puis noir. Ils correspondent (comme vous vous en doutez) à l’échelle de la carte. Voici le cartouche plus en détail :
L’unité de base utilisée en Svelcadia est le cala. 1 ca = 2,40m. Puis l’on divise ou multiplie par 10 pour obtenir les autres unités de mesure. La plus petite est le jana (1 ja = 2,4cm) puis vient le polja (1 po = 24 cm ou 0,24m) et enfin le cala. Sur les cartes, les échelles sont en melicala (l’équivalent du km, puisque 1 mca = 2,4km). Aussi, pour faciliter la lecture et la conversion, l’échelle est aussi représentée en kilomètres. Tout cela fait parti du système que j’invente en parallèle de mes cartes…
À partir de ces cartes, j’écris aussi l’histoire associée au pays. Je me limite pour le moment à une période relativement récente et j’espère pouvoir achever très prochainement l’un des premiers chapitres, s’étalant sur quelques années seulement. Pour coller au mieux à la fiction, j’ai également inventé un calendrier imaginaire, basé sur l’année tropique (365,25 jours), ce qui permet de trouver une correspondance entre les dates du calendrier grégorien et celles du calendrier Svelcadien. Ainsi, on peut déterminer la date de ce jour selon le système svelcadien ; nous sommes donc
Decana 13, Dicemi Licoris Anu 55
ou
D.13, 10 Licoris 55
Je reviendrai plus tard dans un autre article et plus en détail sur ce système calendaire.
Svelcadia 